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LDT - CYCLES DU LDT
CREATION ALGORITMIQUE TEMPS REEL /MIXTE, PROJECTION GRAND ECRAND












Description

Ci-dessus un extrait de l'algorithme du Labyrinthe du temps (parution en disque chez ACEL en 2022).
Un cycle ou "grand cycle" du Labyrinthe du temps est une création numérique ou mixte (avec instrumentistes etc.) inventée ou contrôlée en temps réel par les algorithmes du LDT. Cette création est chaque fois différente.
 
D’une petite à une grande forme du LDT

Dans sa version « petite forme », un cycle est une projection grand écran et son spatialisée autour du public via l’ordinateur et les programmes du LDT (ou partie sonore uniquement). 
   
Dans une version « grande forme », le dispositif d’un « grand cycle » est mixte, avec la possibilité d’associer des instrumentistes, danseurs, comédiens, en plus de l’électronique temps réel (synthèse et transformation), le tout toujours contrôlé par les algorithmes du Labyrinthe du temps. 

Ce grand cycle peut être naturellement associé aux œuvres satellites du LDT.



Un enjeu stratégique et esthétique au sein du LDT

La création d’un cycle est singulière dans la globalité du Labyrinthe. Entièrement automatisée ou en interaction, les algorithmes créent sur l’instant le présent du labyrinthe, l’œuvre n’est pas reproductible en dehors d’un enregistrement d’une création. 

D’une certaine manière, les algorithmes du LDT invente un espace originel antécognitif, sorte de matière polysensorielle chaotique interrogeant le temps présent dans sa relation /non relation au passé et au futur. Cette espace de sensation est à la limite des seuils, proche de la rupture, sur-information et vitesses extrêmes, dilatation du temps, discontinuité, hétérogénéité : l’algorithme du LDT lutte contre l’apparition d’une mémoire immédiate, défiant les relations causales et la notion même d’espace-temps. Le plein devient vide, la présence du son, de l’image… se transformant en un sentiment d’absence. 

D’une autre manière, superposé sur l’instant à cette impression chaotique et imprévisible, la matière sonore et visuelle contient ici sa propre histoire. Combinaison de matrice, calculs combinatoires, transformations euclidiennes ou non etc., introduction de supports fixes eux-mêmes déformés en temps réel par les programmes du grand cycle, temps et absence de temps (extraits de vidéos qui deviennent des images fixes et tableaux virtuels), le déterminisme est ici à l’œuvre en définissant un espace mémoriel rhizomatique conscient et inconscient, à l’intérieur même d’un cycle ou en rapport avec les œuvres satellites du LDT. Les processus combinatoires calculés algorithmiquement en temps différé pour écrire des partitions instrumentales par exemple (œuvres satellites) sont aussi mémorisés au sein de l’algorithme du grand cycle pour servir en temps réel le contrôle des paramètres du matériau, aussi bien dans le cadre de processus de synthèse ou de transformation.   

L’expérience du Labyrinthe et du rapport entre un grand cycle et les satellites du LDT nous apprend que les processus d’écriture déterministe ne s’opposent pas aux processus probabilistes. Le hasard peut ici engendrer des déterminismes, même imprévisibles, le déterminisme pouvant devenir source de création chaotique. 

Dans ce complexe de relations /non relations, l’auditeur fait sa propre expérience, comme la trace d’une possible présence /absence, un des enjeux d’écriture de l‘œuvre dans sa totalité. 

Ci-dessous :

"Tremblement os qui perle", création en 2023 au Japon au Festival « TOKYO23 3D Sound & Art Festival » extrait de l'algorithme du grand cycle temps réel, sur un texte du Labyrinthe extrait du cycle Verticale mémoire (parution en CD ACEL 2023), avec pour l'occasion une illustration de tableaux virtuels du LDT,  état du développement de l'algorithme en 2017 etc.

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